Un huis clos sous les toits : La Vie devant moi de Nils Tavernier


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Plongez dans l’histoire extraordinaire et vraie de Tauba  14 ans en 1942, le jour de la rafle du Vél d’Hiv, l’enfer commence pour elle et les siens : la petite fille effrayée en ressortira en jeune fille combative.

La Vie devant moi vous invite dans un huis clos silencieux, de l’été 1942 à l’été 1944. Tauba, Moshe et Rywka survivent dans quelques mètres carrés, contraints de faire le moins de bruit possible pour ne pas être découverts. C’est dans ce climat oppressant que Tauba doit grandir et chaque détail, chaque couleur, chaque silence tient  le spectateur en haleine jusqu’à la fin de leur calvaire.

Tant bien que mal leur survie s’organise dans ce réduit de 6 m², doté seulement d’une fenêtre en forme d’œil-de-bœuf. Ravitaillés par leurs sauveurs, Rose et Désiré Dinanceau, ils ne sortent , sauf pour se rendre aux toilettes, au bout d’un interminable et tortueux couloir. Leur vie clandestine durera exactement 765 jours. Dans cette minuscule caverne hantée par les chuchotements, où chaque son extérieur devient une menace, la folie guette les parents, incarnés par Adeline d’Hermy et Guillaume Gallienne. Chacun tente de maîtriser sa peur et sa colère pour ne pas les imposer aux autres. C’est l’adolescente, interprétée par Violette Guillon, qui insuffle à ses parents l’énergie vitale qui semble parfois s’éteindre en eux.

Pour ancrer la fiction dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, le réalisateur Nils Tavernier a inséré des images d’archives tout au long du film.

Ne manquez pas cette œuvre poignante et émouvante qui vous tiendra en haleine du début à la fin et laissez-vous emporter.