


Trente-deux ans après le film culte de Steven Spielberg, les dinosaures restent une valeur sûre du cinéma hollywoodien. Aventure, humour, frissons : le septième opus de la franchise, recycle les ingrédients qui ont fait le succès de la saga. Porté par Scarlett Johansson dans le rôle de Zora, une mercenaire au cœur tendre, ce nouveau chapitre fait écho au film originel de 1993. Cette fois, Gareth Edwards (Monsters, Godzilla) prend les rênes, offrant une mise en scène spectaculaire.
L’histoire suit un homme d’affaires sans scrupules (Rupert Friend), employé d’une firme pharmaceutique, qui engage Zora et un paléontologue à lunettes (Jonathan Bailey) pour une mission illégale et périlleuse : prélever le sang de trois dinosaures vivants – un Mosasaure aquatique, un Titanosaure terrestre et un Quetzalcoatlus aérien.

Objectif ? Développer un traitement révolutionnaire contre les maladies cardiaques, avec des milliards de dollars à la clé. Le film n’hésite pas à flirter avec une apologie douteuse de la cupidité…Zora recrute un vieil ami, capitaine d’un bateau (Mahershala Ali), et son équipage. Direction les zones équatoriales, dernier refuge des dinosaures. Leur première cible, le Mosasaure, monstre marin aux allures de baleine préhistorique, donne lieu à une scène jubilatoire, clin d’œil appuyé aux Dents de la mer.

Mais l’expédition dérape lorsqu’il faut secourir une famille de naufragés – un père, ses deux filles et le petit ami lymphatique de l’aînée – attaquée par une meute de dinosaures aquatiques. Le groupe échoue sur l’île Saint-Hubert, un paradis tropical au passé trouble : dix-sept ans plus tôt, un laboratoire secret y menait des expériences génétiques sur les dinosaures.

Dans cette jungle hostile, peuplée de créatures terrifiantes, nos héros luttent pour survivre…