La Femme la plus riche du monde : Un duel comique et flamboyant pour une tragédie en haute bourgeoisie


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Imaginez : Françoise Bettencourt-Meyers, l’héritière de L’Oréal, revisitée avec malice par Thierry Klifa. Résultat ? Une comédie de mœurs populaire, irrésistible, portée par un quatuor en or : Isabelle Huppert, Laurent Lafitte, Marina Foïs et Raphaël Personnaz !

Oui, ils habitent des palaces, filent en jet privé… mais chez Marianne (Huppert), l’air est lourd, presque funèbre. Les millions fusent, les secrets explosent entre deux robes couture. Et là, miracle : une mobylette se mue en cheval blanc !

Car la guerre mère-fille ne se joue pas que sur les milliards. Un secret de famille – la collaboration – fait trembler l’empire cosmétique qu’Hélène (Foïs) pilote à distance.

D’autant que le gendre est juif…

Un détail glissé avec une finesse redoutable. Et puis, Bam ! Un photographe a  débarqué.

Il décoiffe Marianne – littéralement, et au figuré. Soudain, la glace fond, la vie pulse.

Côté mise en scène, les personnages mènent la danse. Les acteurs, eux, guident la caméra comme on perce un coffre-fort : de l’intérieur, dans ce monde clos, luxueux, impénétrable.

La Femme la plus riche du monde ressuscite la comédie de mœurs avec panache. Des dialogues qui claquent, un humour entre acide et burlesque, et au centre : le choc de deux univers.

Vous n’êtes pas prêt à en ressortir indemne.