Dans son nouveau film, La Venue de l’avenir, présenté hors compétition au Festival de Cannes, Cédric Klapisch réunit une distribution éclatante : Suzanne Lindon, Abraham Wapler, Vincent Macaigne, Julia Piaton, Zinedine Soualem, Paul Kircher, Vassili Schneider, Sara Giraudeau, Cécile de France et Claire Pommet. Fidèle à ses acteurs fétiches, le cinéaste semble convaincu qu’il faut parfois regarder en arrière pour mieux avancer…
Ce long-métrage explore deux époques à travers l’histoire d’une famille confrontée à un héritage inattendu : une maison en Normandie. Quatre cousins, jusque-là étrangers les uns aux autres, se retrouvent pour fouiller cette bâtisse abandonnée. Leurs découvertes les mènent sur les traces d’une ancêtre ayant vécu en 1895, une période marquée par l’essor de la photographie et du mouvement impressionniste. À travers une série d’allers-retours entre passé et présent, Klapisch invite à une réflexion sur la manière dont l’histoire familiale peut éclairer l’avenir.
Pour ce projet, le cinéaste, connu pour des œuvres tel L’Auberge espagnole , relève un défi inédit : réaliser un film en costumes.
« J’avais envie de faire autre chose que ce que je connaissais », confie-t-il, citant Barry Lyndon comme source d’inspiration. L’intrigue se déploie principalement dans le Paris foisonnant de la fin du XIXe siècle, une époque marquée par l’émergence de l’électricité et de la photographie. Pour recréer cet univers avec authenticité, Klapisch s’est plongé dans une minutieuse recherche documentaire, notamment au Musée Carnavalet et à la Bibliothèque nationale de France.
Cette quête généalogique devient un voyage initiatique pour les personnages. En mêlant habilement passé et présent, Klapisch propose une méditation profonde sur les évolutions sociales, culturelles et humaines qui ont façonné notre époque. Avec sensibilité et maîtrise, La Venue de l’avenir interroge les transformations de notre société tout en célébrant les liens qui unissent les générations.