Prix spécial du Jury au Festival de l’Alpe d’Huez « Les Règles de l’Art »


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« Les Règles de l’Art », réalisé par Dominique Baumard et mettant en vedette Melvil Poupaud, Sofiane Zermani et Julia Piaton, sera à l’affiche du 30 avril au 20 mai dans votre cinéma.

Ce film captivant revient sur le spectaculaire braquage du Musée d’Art Moderne de Paris, survenu dans la nuit du 19 au 20 mai 2010, où cinq tableaux de maîtres furent dérobés. Le réalisateur D. Baumard nous offre une vision inédite de ce « casse du siècle » qui a mal tourné…

Vjéran Tomic, surnommé Spiderman, fut condamné à huit ans de prison pour l’un des cambriolages d’art les plus audacieux de ce siècle. En seulement dix-sept minutes, il a volé un Picasso, un Matisse, un Léger, un Braque et un Modigliani. Ayant étudié les plans du musée et passé des nuits à démonter une fenêtre, il refusait toute violence. « Je suis entré comme un fantôme dans le musée », disait-il. Un an plus tard, il avoua ce vol à la police, comme s’il voulait signer son chef-d’œuvre. Aujourd’hui, cette histoire fascinante devient un film : Les Règles de l’Art. Le réalisateur et le scénariste Benjamin Charbit ont choisi de raconter l’histoire du point de vue des receleurs. Des hommes ordinaires se retrouvent avec cinq chefs-d’œuvre sur les bras. Peu à peu, ce ne sont plus eux qui possèdent les toiles, mais les toiles qui les possèdent.

Sofiane Zermani incarne un personnage inspiré du receleur professionnel de l’histoire, tandis que Melvil Poupaud joue un artisan horloger qui tente de vendre les œuvres, mais finit par tomber amoureux du Modigliani

Ce film n’est pas une simple adaptation, c’est une bifurcation, une autre vérité racontée par les images.

Avec un ton oscillant entre humour et suspense, le film suit des hommes embarqués dans une affaire bien trop grande pour eux. L’humour, souvent au second degré, passe par l’insouciance des personnages. Les acteurs parviennent à incarner des personnages aux tempéraments contrastés avec brio. C’est ce contact humain qui fait dérailler la machine, la mise en scène révélant avec recul et humour les défauts et faiblesses de chacun.

L’histoire est incroyable et nous tient en haleine jusqu’à un final d’une ironie réjouissante.