


Ballerine revient de loin. Entre articles alarmistes et rumeurs de désastre, ce spin-off de l’univers John Wick, réalisé par Len Wiseman (Die Hard 4, remake de total Recall ), sort en salles le 4 juin 2025. La promotion, qui met davantage en avant Keanu Reeves qu’Ana de Armas, semble témoigner d’une certaine méfiance envers l’héroïne de ce film. Pourtant, contre toute attente, Ballerine s’avère être une expérience bien plus réjouissante qu’annoncé.

Le scénario, dans la lignée du dernier John Wick, est explosif. La Ruska Roma, organisation mafieuse cruelle, se mue en une sorte d’agence secrète, confrontée à un clan évoquant une secte crypto-fasciste. À l’écran, Ana de Armas continue de s’imposer . Après son rôle de James Bond girl, l’actrice livre une variation convaincante et brutale des thèmes et du style John Wick.

Elle épate dans ce registre, armée de lance-flammes, de multiples armes ou simplement de ses poings.
Son mantra ? Se battre comme une femme.

Métamorphosée en héroïne vengeresse, tatouée et légèrement gothique, Eve Macarro, formée à la fois comme ballerine et tueuse à gages par la Ruska Roma, s’inscrit dans la lignée de figures comme Charlize Theron ou Uma Thurman.


Se déroulant parallèlement aux événements de John Wick : Parabellum, le film suit la quête implacable de vengeance d’Eve. Le casting réunit des visages familiers de la saga et de nouveaux personnages, offrant un éclairage inédit sur le passé du tueur à gages incarné par Keanu Reeves.