PLACE DE LA REPUBLIQUE

Place de la République. Les gens vont et viennent, passent ou s’arrêtent. Elle et lui ne se connaissent pas. Pourtant la conversation s’engage, comme si ces deux-là s’étaient donné rendez-vous sans le savoir. Ils discutent de choses et d’autres. Mais derrière cette conversation d’apparence anodine, chacun se raconte, chacun se livre. Ils évoquent les êtres chers, ceux qui sont partis, ceux qui restent. Certains jours, on éprouve le besoin de parler, comme ça, à un inconnu qui passe. Ce n’est pas triste, c’est salutaire. Nos disparus nous semblent alors si proches.
Sociétaire de la Comédie-Française, habitué à la mise en scène de pièces chorales comme Un mois à la campagne jouée au ¦éâtre de l’Olivier le 28 mars, Clément Hervieu-Léger s’intéresse ici à un registre plus intime. À partir de récits d’expériences vécues, il nous livre un texte fort et touchant sur l’absence et les souvenirs.