Cycle Louis Malle


Après Romy Schneider, Michel Audiard et Jane Campion, les cinémas de Scènes & Cinés vous proposent un nouveau cycle de cinéma de répertoire. Du 27 janvier au 18 avril, venez redécouvrir la filmographie d'un célèbre gentleman provocateur: Louis Malle.
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Jeudi 2 février à 18h30: soirée de présentation

En première partie de soirée, Esther Bréjon proposera une conférence autour de l’œuvre de Louis Malle et plus particulièrement autour des films proposé durant le cycle: Ascenseur pour l’échafaud, Les amants, Le feu follet, Viva Maria!, Le voleur et Le souffle au coeur. (Durée approximative 45 minutes)

Esther Brejon

Esther Brejon est journaliste pour les émissions de cinéma d’OCS et collabore aux revus de cinéma Revus & Corrigés, Sorociné et Rockyrama. Avec Revus & Corrigés, elle créé en 2020 le podcast Silence ! Elles tournent consacré aux femmes oubliées de l’histoire du cinéma. Attentive à la diversité du public présent, Esther Brejon voit l’intervention en salles comme un moment privilégié d’échange et d’apprentissage. Formée à l’exercice du ciné-débat, elle apprécie particulièrement la rencontre avec le public à l’issue d’une séance, qui lui permet de découvrir de nouveaux regards sur une œuvre et d’aborder un film avec une vision neuve et actuelle.

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La soirée se poursuivra par une collation offerte (réservation conseillée au 04 90 50 14 74) et la projection du film culte Ascenseur pour l’échafaud

Ascenseur pour l’échafaud

de Louis Malle
France – 1958 – 1h33
Avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Georges Poujouly

Julien Tavernier et sa maîtresse, Florence Carala, la femme de son patron, ont imaginé un plan diabolique pour supprimer le mari gênant. Une fois le meurtre commis, Julien, revenu sur ses pas pour faire disparaître une pièce à conviction malencontreusement oubliée, se retrouve bloqué dans l’ascenseur par une coupure de courant. Au dehors, Louis, un blouson noir, vole la voiture de Julien et y fait monter sa petite amie Véronique. Florence reconnaît la voiture mais ne distingue pas le conducteur. Se croyant trahie, elle erre dans Paris tandis que Julien s’évertue à sortir de l’ascenseur.

L’immense chef opérateur Henri Decaë maîtrise une image en noir et blanc d’une grande élégance, faisant le pari réussi de n’éclairer Jeanne Moreau qu’avec les lumières des vitrines. Son errance nocturne dans Paris ne serait rien sans la trompette de Miles Davis. Celui ci enregistre la musique en une nuit, improvisant avec ses musiciens devant les images du film.

Voici un premier film qui témoigne d’un talent, d’un tempérament aussi, de metteur en scène comme on a rarement le plaisir d’en découvrir. Jean-Pierre Vivet, L’Express (1958)

Tarifs habituels des séances
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