Cycle Louis Malle: une soirée spéciale à l’Espace Robert Hossein


Après Romy Schneider, Michel Audiard et Jane Campion, les cinémas de Scènes & Cinés vous proposent un nouveau cycle de cinéma de répertoire. Du 27 janvier au 18 avril, venez redécouvrir la filmographie d’un célèbre gentleman provocateur: Louis Malle.

Dimanche 29 janvier à 18h30: soirée de présentation

En première partie de soirée, Esther Bréjon proposera une conférence autour de l’œuvre de Louis Malle et plus particulièrement autour des films proposé durant le cycle: Ascenseur pour l’échafaud, Les amants, Le feu follet, Viva Maria!, Le voleur et Le souffle au coeur. (Durée approximative 45 minutes)

Esther Brejon

Esther Brejon est journaliste pour les émissions de cinéma d’OCS et collabore aux revus de cinéma Revus & Corrigés, Sorociné et Rockyrama. Avec Revus & Corrigés, elle créé en 2020 le podcast Silence ! Elles tournent consacré aux femmes oubliées de l’histoire du cinéma. Attentive à la diversité du public présent, Esther Brejon voit l’intervention en salles comme un moment privilégié d’échange et d’apprentissage. Formée à l’exercice du ciné-débat, elle apprécie particulièrement la rencontre avec le public à l’issue d’une séance, qui lui permet de découvrir de nouveaux regards sur une œuvre et d’aborder un film avec une vision neuve et actuelle.

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La soirée se poursuivra par une collation offerte (réservation conseillée au 04 90 55 71 53) et la projection du film culte Ascenseur pour l’échafaud

Ascenseur pour l’échafaud

de Louis Malle
France – 1958 – 1h33
Avec Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Georges Poujouly

Julien Tavernier et sa maîtresse, Florence Carala, la femme de son patron, ont imaginé un plan diabolique pour supprimer le mari gênant. Une fois le meurtre commis, Julien, revenu sur ses pas pour faire disparaître une pièce à conviction malencontreusement oubliée, se retrouve bloqué dans l’ascenseur par une coupure de courant. Au dehors, Louis, un blouson noir, vole la voiture de Julien et y fait monter sa petite amie Véronique. Florence reconnaît la voiture mais ne distingue pas le conducteur. Se croyant trahie, elle erre dans Paris tandis que Julien s’évertue à sortir de l’ascenseur.

L’immense chef opérateur Henri Decaë maîtrise une image en noir et blanc d’une grande élégance, faisant le pari réussi de n’éclairer Jeanne Moreau qu’avec les lumières des vitrines. Son errance nocturne dans Paris ne serait rien sans la trompette de Miles Davis. Celui ci enregistre la musique en une nuit, improvisant avec ses musiciens devant les images du film

Un extrait de la critique parue dans Le Monde en 1958 à la sortie du film:

Pour un cinéaste qui débute dans la carrière, l’essentiel en effet est de remporter la première bataille. Louis Malle a remporté la sienne. Mais il y a manière et manière de forcer la victoire. J’avoue que la « manière » de Louis Malle, élégante, discrète, pudique, un peu hautaine, me plaît infiniment plus que celle de beaucoup de ses jeunes confrères. Ascenseur pour l’échafaud n’est pas un film tapageur. Mais c’est un film qui a de la « race »Jean De Baroncelli (Le Monde, 1 fév. 1958)

Tarifs habituels des séances
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